À l’occasion de la Journée internationale des zones humides, célébrée le 31 janvier, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a réaffirmé l’engagement du Congo à restaurer les zones humides dégradées d’ici 2030.
Sous le thème « Protéger les zones humides pour notre avenir commun », cette journée a rappelé l’importance de ces écosystèmes pour la planète. Les zones humides jouent un rôle clé dans la régulation des inondations, la filtration de l’eau et la capture du carbone, tout en abritant une biodiversité exceptionnelle.
Face aux menaces croissantes liées à l’urbanisation, l’agriculture intensive et les changements climatiques, la ministre a insisté sur la nécessité de préserver ces milieux fragiles. « Nous devons, autant que possible, empêcher la conversion et le drainage des tourbières intactes et restaurer, d’ici à 2030, la moitié de celles qui ont été dégradées », a-t-elle déclaré.
Le gouvernement congolais mise sur plusieurs stratégies : la restauration des habitats, des politiques de gestion durable et une sensibilisation accrue des populations. Arlette Soudan-Nonault a également souligné le potentiel économique des zones humides, sources d’emplois verts et de nouvelles opportunités écologiques. « Les objectifs de développement durable des Nations unies soulignent que la réduction de la pauvreté passe par la protection et la restauration des écosystèmes tels que les zones humides », a-t-elle ajouté.
Le Congo abrite la plus vaste tourbière tropicale du monde, un véritable réservoir de biodiversité et un puissant puits de carbone. « Notre pays recèle de nombreuses zones humides qu’il convient de protéger, depuis les mangroves de la côte atlantique jusqu’aux lacs et aux fleuves qui irriguent notre territoire », a rappelé la ministre.
Les efforts pour préserver ces écosystèmes s’inscrivent dans un enjeu mondial : depuis 1970, 35% des zones humides ont disparu à un rythme alarmant. Or, ces milieux naturels sont essentiels à la lutte contre le changement climatique, certaines capturant le carbone jusqu’à 55 fois plus vite que les forêts tropicales. Un défi de taille, mais crucial pour garantir un avenir durable aux générations futures.