Le Congo prépare le premier congrès des peuples autochtones des forêts tropicales

Le Congo s’apprête à accueillir le premier congrès des peuples autochtones des forêts tropicales, réunissant les communautés de l’Amazonie, du Bassin du Congo et de l’Asie du Sud-Est. Cette rencontre inédite vise à renforcer la défense de leurs droits, valoriser leurs savoirs ancestraux et promouvoir une gestion durable des écosystèmes. Une initiative qui place ces populations au cœur des solutions pour la préservation des forêts et la lutte contre le changement climatique.

Brazzaville s’apprête à accueillir un événement inédit : le premier congrès réunissant les peuples autochtones des trois principaux bassins forestiers mondiaux. L’initiative vise à renforcer les stratégies communes de défense des droits de ces communautés et à valoriser leur rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes. Ce rendez-vous international s’inscrit dans la dynamique engagée par le pays en faveur d’une gestion durable des forêts.

Le 5 mars, la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a reçu en audience Kapupu Diwa, ambassadeur du Forum international sur les peuples autochtones d’Afrique centrale (Fipac) auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). L’entretien a porté sur les préparatifs du premier congrès des peuples autochtones des forêts tropicales, un événement qui réunira des représentants des communautés vivant au cœur de l’Amazonie, du Bassin du Congo et de l’Asie du Sud-Est, notamment ceux des forêts de Bornéo Mékong.

Ce congrès marque une nouvelle étape dans la reconnaissance et la valorisation du savoir ancestral des peuples autochtones. Il fait suite aux précédents forums du Fipac, organisés en 2007 à Impfondo et en 2011. L’objectif est de leur offrir une tribune pour s’exprimer sur les enjeux liés à la gestion durable des forêts et au changement climatique.

À l’issue de la rencontre, les deux personnalités ont réaffirmé leur engagement commun en faveur d’une approche inclusive et durable des écosystèmes forestiers. « Avec la ministre, nous avons essayé de travailler de manière technique pour le succès de ce congrès. Pour cet événement, nous allons faire une déclaration pour tous les peuples autochtones du monde entier. Nous voulons donner notre position et notre point de vue en ce qui concerne la forêt et la biodiversité, en prélude à la COP », a déclaré Kapupu Diwa.

Le congrès réunira des représentants des peuples autochtones, mais aussi des experts, des chefs traditionnels, des décideurs politiques et des partenaires au développement. Dans la continuité du sommet des trois grands bassins forestiers tenu récemment à Brazzaville, il vise à encourager le dialogue et la coopération internationale sur la protection des forêts tropicales.

La date officielle et le programme détaillé restent à définir, mais cette initiative confirme le rôle moteur du Congo dans la gouvernance environnementale à l’échelle mondiale. En plaçant les peuples autochtones au cœur des discussions, le pays entend valoriser leur contribution à la préservation des écosystèmes et à la lutte contre le changement climatique.

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