À Dolisie, la Génération auto-entrepreneur (GAE) a lancé, le 10 mars, la campagne « Matisa affaire », destinée à soutenir les jeunes et les commerçants du secteur informel. À travers des formations, des financements et la distribution d’outils de travail, ce programme vise à favoriser l’autonomisation des bénéficiaires. Pour Digne Elvis Tsalissan Okombi, coordonnateur de la GAE, il s’agit d’« aller au-delà des discours » et de répondre concrètement aux aspirations des jeunes congolais.
Lancée le 10 mars à Dolisie, la campagne « Matisa affaire » vise à renforcer les capacités des jeunes travailleurs du secteur informel à travers des formations et des aides matérielles. Porté par la Génération auto-entrepreneur (GAE), le programme entend répondre aux besoins d’accompagnement des jeunes et des femmes, afin de favoriser leur autonomisation.
Le coordonnateur général de la Génération auto-entrepreneur (GAE), Digne Elvis Tsalissan Okombi, a procédé, le 10 mars, au lancement officiel du programme d’assistance aux auto-entrepreneurs baptisé « Loboko ya patriarche » dans la ville de Dolisie. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne « Matisa affaire », qui ambitionne d’accompagner les jeunes et les acteurs du secteur informel dans leur insertion socio-professionnelle.
À cette occasion, près de 1 500 bénéficiaires – ouvriers, commerçants des marchés, artisans et membres de coopératives agricoles – ont reçu un soutien sous diverses formes. Alors que certains vendeurs ont obtenu des chèques pour renforcer leurs activités, d’autres professionnels, notamment des bouchers, mécaniciens, menuisiers, plombiers, électriciens ou encore couturiers, ont été dotés d’outils de travail adaptés à leur métier.
Passer de la parole aux actes
S’exprimant devant une foule nombreuse réunie à la préfecture de Dolisie, Digne Elvis Tsalissan Okombi a insisté sur l’importance d’une action concrète en faveur des jeunes. « Nous avons écouté beaucoup de discours. Les jeunes du Congo ne veulent plus de discours. La population a besoin d’être accompagnée », a-t-il déclaré, soulignant que l’heure était venue d’agir conformément à l’orientation du chef de l’État.
Encourageant les personnes de bonne volonté à soutenir cette initiative, le coordonnateur de la GAE a rappelé que le chômage des jeunes restait une préoccupation majeure. « Il n’est pas normal que les jeunes continuent de chômer alors que parmi eux, il y a certains qui ont étudié et d’autres qui ont besoin d’entreprendre afin d’être autonomes », a-t-il ajouté.
Un programme appelé à s’étendre
Lancée le 16 février dernier à Brazzaville, la campagne « Loboko ya patriarche » se fixe pour objectif d’accompagner des milliers de jeunes Congolais à travers la formation, la dotation en matériel, le financement de projets et l’incubation d’initiatives entrepreneuriales. Après Dolisie, l’équipe de la GAE prévoit de déployer le programme dans d’autres villes du pays, notamment à Pointe-Noire, pour offrir un appui similaire à de nouveaux bénéficiaires.
Dans l’assemblée, de nombreux jeunes et commerçants ont salué cette démarche, certains exprimant ouvertement leur gratitude envers le président Denis Sassou N’Guesso, qualifié de « fils de Dolisie ». L’enthousiasme suscité par cette première phase laisse entrevoir une dynamique prometteuse pour les prochaines étapes du projet.
