Des pièces de 200 et 500 FCFA bientôt en circulation présentées à Denis Sassou N’Guesso

La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) s’apprête à introduire une nouvelle gamme de pièces de monnaie dans les six pays de la zone Cémac dès avril prochain. Présentées au président Denis Sassou N’Guesso par le gouverneur de la BEAC, Yvon Sana Bangui, ces nouvelles pièces visent à moderniser les transactions et pallier la pénurie constatée ces dernières années. Parmi les innovations, l’apparition de valeurs inédites de 200 et 500 francs CFA, conçues pour améliorer la fluidité des échanges et limiter les détournements hors de la sous-région

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Yvon Sana Bangui, a présenté, le 10 mars à Oyo, au président Denis Sassou N’Guesso, les spécimens des nouvelles pièces qui entreront en circulation dès avril prochain dans les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). Conçues pour répondre aux défis de pénurie et de réexportation hors de la zone monétaire, ces nouvelles pièces se déclinent en plusieurs valeurs, dont une innovation majeure : l’introduction des pièces de 200 et 500 francs CFA.

Une gamme repensée pour une meilleure accessibilité

« Cette nouvelle gamme comprend notamment des pièces de 1 franc, 2 francs, 25 francs, 50 francs, 100 francs, ainsi que l’introduction des valeurs de 200 et 500 francs CFA », a expliqué Yvon Sana Bangui à l’issue de son audience avec le chef de l’État. Selon lui, ces nouveaux moyens de paiement offriront une portabilité plus adaptée et faciliteront les échanges commerciaux au sein de la sous-région.

L’émission de cette nouvelle monnaie métallique vise aussi à limiter les problèmes de pénurie ainsi que la réexportation illicite des pièces hors de l’espace Cémac. « Ces pièces ont été conçues avec des matériaux plus adaptés, ce qui permettra d’éviter leur détournement à d’autres fins », a précisé le gouverneur de la BEAC.

Des perspectives économiques conditionnées aux réformes

Au-delà de cette annonce, Yvon Sana Bangui a évoqué les perspectives économiques pour 2025, qu’il juge « prometteuses » mais conditionnées à la poursuite des réformes en cours. Celles-ci visent à renforcer la solidité du système bancaire et à garantir la stabilité financière au sein des six pays membres : le Congo, le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Tchad et la République centrafricaine.

Avec cette réforme monétaire, la BEAC entend ainsi moderniser les transactions et améliorer la circulation fiduciaire dans la sous-région.

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