Le point de presse tenu à Brazzaville le 31 janvier par le mouvement “Patriarche” a été l’occasion de dénoncer une campagne de dénigrement visant le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.Ses membres accusent des acteurs politiques de mener des attaques qu’ils jugent irrespectueuses et infondées.
Dans son discours, le porte-parole de ce mouvement, Éric GOLO a condamné les propos d’un opposant politique, qu’il n’a pas nommé, qui aurait qualifié le chef de l’État d’ »empereur du désespoir ». « Ce genre de propos outranciers, passibles sous d’autres cieux de poursuites judiciaires, dénote simplement d’une inconscience et d’une immaturité avérée », a-t-il déclaré. Il a également dénoncé une opposition qui, selon lui, « n’a pour offre à la population que des critiques, souvent tordues, désobligeantes ou simplement construites de faussetés ».
Le mouvement « Patriarche » a également pointé du doigt certaines figures politiques qui, tout en étant proches du pouvoir, soutiendraient secrètement des opposants. « Le jour, ils mangent à la table du président de la République, et la nuit, ils financent les mercenaires politiques », a accusé Éric Golo.
Enfin, le mouvement a averti que toute tentative de financer des opposants en vue de la présidentielle de 2026 serait combattue « avec la dernière énergie ». « Nous attirons l’attention de ceux qui fabriquent, financent et placent des candidats demandeurs d’emplois et oisifs, face à un homme qui consacre toute sa vie à être au service du Congo », a-t-il ajouté.
Marc Alain Mentot, autre membre du mouvement, affirme détenir des informations précises sur ces financements. « Nous savons qui est derrière ces manœuvres. Si cela continue, nous n’hésiterons pas à révéler des noms », a-t-il prévenu.
Le mouvement « Patriarche », dirigé par Digne Elvis Tsalissan Okombi, prévoit un grand rassemblement en soutien au président Denis Sassou N’Guesso le 9 février à Brazzaville.
